dimanche 18 novembre 2012

LECTURE : Les Folles de la nationale 4 d'Hervé Fuchs


Les Folles de la nationale 4 aurait pu porter un autre titre. Parce qu'il y a effectivement deux "folles", dans ce roman, mais combien d'autres personnages, d'autres histoires qui s'y accrochent, entrent en collision avec la leur... 



Tout commence effectivement au bord de cette nationale qui parcourt le nord-est de la France. Un bus en panne, des touristes obligés de marcher, et parmi eux, Joseph, venant d'Espagne, ayant rendez-vous à Strasbourg pour remettre un mystérieux paquet. Et nous voici projetés quelques semaines plus tôt, alors qu'il est garde du corps de Carlotta, fille du puissant De la Vega. Des hommes louches, déjà, le surveillent : les frères Bensoussan, qui jouent un rôle important dans ce roman.

Aventures en tout genre, courses poursuite à pied, en voiture, en moto..., séquestrations, revanche, drogue, relations fraternelles, amour lesbien, Elvis Presley qui meurt, un chef de gare émoustillé, du sexe, une planque d'activistes, un pasteur noir, un trafic d'armes, des bagarres à mains nues et des coups de feu... Vingt-huit chapitres trépidants, un récit agencé de main de maître avec de fréquents retours en arrière, un suspens maintenu jusqu'au bout. 

Beaucoup de qualités pour ce roman d'Hervé Fuchs à découvrir sous format numérique, via le site des éditions Edicool. Une bonne lecture, alors même que je ne goûte pas habituellement à ce type de livres.


vendredi 9 novembre 2012

LECTURE : Bruxelles midi, nouvelles


Onlit, maison d'édition numérique, a demandé à neuf auteurs belges, ainsi qu'à François Bon, d'écrire sur le thème « Bruxelles midi », la gare. Ce sont donc dix nouvelles que cette maison d'édition propose dans ce recueil téléchargeable gratuitement.



Dix nouvelles de qualité et d'intérêt variable. Impossible de lire certains textes, incompréhensibles lorsque l'auteur se place dans un sur-ajout stylistique qui plombe tout. A côté de cela, des lectures vives, rythmés, déroutantes... Le lecteur est bousculé : un rat, un achat de vélo, une perte de repère... La gare est un lieu de tous les passages, de toutes les histoires, un motif si vaste que les récits produits n'ont en définitive que ce seul point de repère. Bruxelles midi.

Cette odeur inventée du chocolat, Daniel Adam (bien)
Paroxysme de Véronique Bergen (impossible de la lire)
Elle n'existe pas, François Bon (excellente nouvelle, qui ne dit rien, où rien ne se passe et pourtant si envoûtante...)
Evidemment je n'ai rien vu, Frédéric Bourgeois (étrange!)
Alexandra, revue et corrigée de Patrick Delperdange (bien!)
Adagio en sol mineur de Christophe Ghislain (spéciale...)
Lubie Chick de Madeleine Hargan (bien!)
transacionencours d'Edgar Kosma (amusante)
Femme qui parle avec les genoux de Milady Renoir (impossible de la lire)
Dendermonde, aller simple de Régine Vandamme (bien)